J'ai pas l'ame du missionaire,
J'ai pas la gueule de m'sieur Paroisse,
J'prete mon cul à Lucifer,
Le Dictionnaire à son bon droit,
J'pointe du doigt les mégères,
Les p'tits cons, les pédants,
Qui pédalent toujours de l'air,
En fringale de contentement,
J'viens d'la rue ou l'écume,
A appris au comptoir,
A mon verre d'aimer la plume,
Qui retranscrit le soiffard,
Soif de tout, de l'entrain,
De belles femmes, et puis d'autre,
Soif d'amour et de Demains,
Pas juste un " C'est d'ma faute"
Y a trop d'soir ou j'm'endords,
Ou je m'dis y a que ca,
Car ce Dieu est Pandore,
Amoclès en Témoigne,
J'ai la culture de la rue,
Le képi sur la gueule
le Gavroche funambule,
La bonne phrase fulmineuse,
J'ai le coeur du tambour,
Quand tu m'fraps y a d'lécho,
Quand tu m'dis que tu joues,
Moi je vois toujours gros,
J'sais pas faire l'amour,
Si c est pour etre à moitié,
dans les actes de basse cour,
et dans la maison d'a coté
J'comprends meme pas ce texte,
Alors j'vais vous le laisser,
Laissant derrière les pointillés,
Et les simples prétextes.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 27/03/2010
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bonsoir L'Autochrome, juste prendre un instant, écouter tes mots, être par cette lecture comme l'oreille attentive d'un(e) ami(e), la vie parfois se fait bien pesante à te lire |
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marie-ange-old |
Je les aussi compris. | |
sofia |