Dans ma belle gueule d'Apparat,
Tu vois le rire, tu vois le jour,
Tu vois l'sourire, tu me vois Moi,
Je me met Ivre pour être sourd,
A c'que je suis au fond de moi,
Mais ça tu n'en feras pas le Tour,
Qui au fond suis-je ? Tu ne sauras,
Que le meilleur, le reste j'm'en fous,
Ça n'a pas d'importance,
Si la vie est cruelle,
La ville est Flamboyante,
J'ai des étoiles aux lèvres,
Ne me gonfle surtout pas,
Pour des histoires de Morale,
Ce soir aime moi, Moi,
j'suis l'charmant du comptoir,
Je ne te promets rien,
Juste du bon et du rire,
Pour une nuit, d'main matin,
Tu me verras partir.
J'ai la vie marginale,
Quand je m'pose, j'suis paumé,
Suis je Mec bien, et convenable ?
Monte la pression, je perds pied.
C'est très con je l'admet,
Alors je te ferais rire,
Mes râteaux, mes gamelles,
J'ai pas honte de les dire,
Mais au fond de ma gueule,
Tu liras mes faiblesses,
Baumera même mes peurs,
Je m'sentirais alors faible,
J'suis un ours des montagnes,
Un vaillant chevalier,
J'suis à l'aise à l'Hallebarde,
Moins à l'aise terre au pied,
Je reste donc marginal,
Je viendrais me poser,
Quand j'n'aurais plus d'hallebarde,
Ou que je l'aurais cassé.
Pour l'instant, fais moi rire,
Je te ferais le jour,
Et le bout de ta nuit,
j'suis un Soiffard d'l'amour.
J'aime un p'tit peu trop plaire,
J'ai trop peur d'la beauté,
C'est trop Con je l'admet,
Cherche pas à m'baumer.
Si tu veux que du rêve,
Je te fasses la cour,
Que du fond du cœur j't'aime,
Encore et toujours,
Si je suis un type bien,
J'suis un type fracassé,
Par cette vie et l'étreinte,
De ma propre pensée.
Ne cherche pas à m'aider,
Je m'occupes de l'amour,
Préparer le diner,
Acheter fleurs, et yaourts,
C'est tout bête comme fin,
Mais j'suis un type tranquille,
J'cherche le bonheur, j'suis humain,
Si tu m'aimes, ne r'garde pas mes bris.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 24/03/2010
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