Deux grands yeux noirs qui dévisagent,
Ce monde un peu, comme une revanche,
Serrant les poings, aimant le noir,
Etre inconnu auprès des Anges,
Des cheveux noirs, qui vont de paire,
Avec cette tête qui sur l'papier,
Porte malgré tout la Norme NF,
Mais présemption d'autres affiliées,
Un stylo plume qui ne dort,
Ni quand ma tête, réclame mon coeur,
Ni quand mon coeur, écoute ses torts,
Ni quand mes torts, sont en fait "Leurs"
De beaux discours, un grand sourire,
Une présence qui rassure,
Cela est drole, puisque ce type,
Baume les autres, mais se rature,
J'me doute bien, qu'il y a des bas,
Et puis des hauts, pour d'autres nuits,
Ou d'bonne humeur, me guide le pas,
Rythmé, frappant, l'corps de la ville.
Une dégaine que l'on aime bien,
On m'attribue souvent l'mérite,
Mais mériter, j'trouve çà malsain,
Qui dépend, donne, pas l'même avis,
Une bouteille vide, qui me consumme,
Une dernière clope qui m'tend la main,
Et le briquet, tiens j'me l'allume,
Et puis la blonde ? On verra d'main.
Et de ma geule le soir, j'me sers,
On m'attribue souvent l'humour,
J'ai pas d'Amour, plus d'histoires d'fesses,
J'me porte garant Une nuit, Un Jour,
De ma p'tite vie, j'écris, rature,
Pas pour le dire, mais pour entendre,
Mon p'tit cerveau qui prend l'dessus,
Ou mon p'tit coeur, qui prends une lance,
Je sais pas trop où ca menera,
Tout c'que je sais, c'est qu'aujourd'hui,
J'suis pas d'humeur j'écris le " Quoi"
Dans quarante ans, je me relis.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 17/03/2010
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