Par les heures, la nuit s'achève,
On recommence notre rendez vous,
Notre grande course sur le soleil,
Quand on voudrait qu'il tourne sur nous,
Un café, dedans les veines,
Je crois qu'il faut y mettre un pic,
Catalyseur de mes artères,
C'était encore une drôle de nuit,
Il est six heure, le monde dors,
Il y a pourtant des travailleurs,
Qui nous dérangent, derrière leurs portes
Parce qu'ils ne bossent pas à huit heure,
De la musique, ou bien un air,
C'est vrai que c'est bien le silence,
Quand tu respires, tu prends conscience,
Que nos enceintes sont des chimères,
Il est six heure, la nuit se coule,
Très patiemment dedans la nuit,
C'est comme une grande histoire d'amour,
L'un est sans l'autre d'humeur grise,
Il est six heure, et oui, j'insiste,
Je sais pas trop pourquoi d'ailleurs,
Mais ce sera mon doux plaisir,
De vous lever de si bonne heure,
Une brise bien fraiche qui vivifie,
Un grand café pas trop serré,
Juste martelé à la barre à mine,
Un costaud où il faut des couverts.
Il est six heure, mais l'on s'en fout,
Le monde dort, c'est la conscience,
De nos humains qui tournent autour,
Qui pirouettent quand ça arrange.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 04/09/2009
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