Elle m'a avoué ne jamais se souvenir des rencontres.
Je renferme la nôtre dans un cœur de sanglots amers et silencieux, un cœur qui hurle secrètement.
Elle m'enlace de ses bras trop fragiles, me livre ses ultimes pensées, avant que sa douce voix ne s'envole.
Ses mots saignent.
La lumière de son sourire faiblit tristement. L'hiver, blanc et glacial, a emporté son rire aux éclats enfantins.
Elle m'offre, apaisée, un suprême regard. Elle murmure sa tristesse, empreinte de désespoir, par le prisme de ses amandes bleutées.
Mes jours, mes nuits, ma liberté ont été anéantis lorsque elle a cessé de vivre.
Son ombre me suit, ne s'efface pas et peuplera toujours mes pensées.
Elle est immortelle.
Éternellement présente dans une absence infinie, cet enfer qui me déchire.
Sa beauté était si pure dans son malaise… elle semble à présent parfaite dans la mort.
Je te garde précieusement dans les ténèbres de ma vie, te protège délicatement de l'oubli.
Une cicatrice pourpre s'est finement déposée sur mes lèvres, sur mes paupières.
J'écris pour survivre à ta perte.
Et je pleure,
Mon Ange.
Écrit par L-
« Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. »
Catégorie : Amitié
Publié le 23/11/2013
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Ecrit très beau, où douceur et douleur se mêlent, et l'émotion nous étreint. | |
Octavie |
Ces mots me touchent vraiment Octavie. | |
L- |