Mes pensées aqueuses se font,
au fil du temps,
de plus en plus frileuses.
Frissonnant et geignant,
poursuivant un mirage,
les voilà qui arrivent,
Les heures m'ont rattrapée,
je cours, je suis en nage,
je n'ai le moindre espoir
de pouvoir m'échapper.
Voilà que sonne le glas
de cette douce parenthèse,
j'entends déjà le pas,
mordant comme la braise,
De la marche finale,
l'ultime coup de tonnerre:
pour tenter d'oublier, je me glisse sous terre,
Je suis un animal.
Écrit par Kopakabana
« La terre est ma patrie, le genre humain ma nation. » Tevfik Fikret
Catégorie : Divers
Publié le 16/05/2012
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Kopakabana au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 16/05/2012 à 21:26:43
C'est simple et bien écrit mais je ne comprends pas le titre | |
PATGUI |