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Je frappe en quinconce sur les miroiteries émaillées
Du fond des plumes énuclées des faillites sociales en instance
Le port éprouvé de ne plus subir l'assaut de ces pieds
Se morfond lorsque le pont pousse les anciennes âmes
C'est le souffle des derniers chalutiers dont la rauque respiration
Fait trembler les rades de cette mutation programmée
Le gel a remplacé la graisse qui désormais ne noircit plus
Ni le sol, ni les hommes qui voient pointer la lampe
Jean Jaurès observe ça de haut, pointant son doigt
Interminable vers cette plaie rouillée que l'on cherche à panser
Par le maquillage, le nettoyage, la restructuration,
C'est dimanche tous les jours sur l'asphalte salé
Par la note, les embruns et l'accent débauché
C'est le dimanche après l'aurore qui élabore la succession
Ça bouillonne sur les quais les jeudis de la mer
Où ça fume, où ça boit, où se place les humeurs
Ça menace et ça trace, où ça gorge déployée
Ça rencontre et ça tronque les grises réalités
Et c'est dans ces lieux ternes, que la chaleur humaine
Que les grilles transformées font office de structures
Que l'orangée chaude rouille a pu calmer ses peines
Et sortir enivrée de cette Brest impure
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