L'exploitation grandit, ronge et rabote,
Jamais sous la lumière, je ne fus si abstrait,
S'il est vrai que je fume, le soir dans tes décombres,
Jamais je n'comprendrais le sort des catacombes,
Le gravillon amer rigole sur mon sort,
Et souffle la poussière sur mon corps cisaillé,
Témoin de la fureur de mon extrême onction,
Mon astre se prépare, à paqueter ma livrée,
Je remonterai tout droit de l'avenir tragique,
Livide de cette marée noircissant cette étale,
C'est cette fois décidé que sous elle je m'étale,
Suspendant dans les airs ma suie en italique,
Et lorsque les idiots reviendront saluer,
Les vestiges impériaux de l'histoire affranchie,
Je les déporterai tout aussi bien que toi,
Jamais plus dans mes traces ne poseras tes pas,
Ils savent comme je souffre de cette fragilité,
Qui parcourait tes guêtres quand butinant ton corps,
Je glissais sur ta peau blanchit par la tristesse,
Je souillais ton avenir de mon envenimement,
En virant mes angoisses qui me font suffoquer,
J'ai retranché la corne qui poussait sur ma panse,
Et rempli mon passé d'un liquide cristallin,
Qui vitrifie la page de ce remue méninge,
Dors bien sous cette lune, elle pourra t'apaiser,
Bien souvent elle l'a fait, quand j' hurlais à la brune,
Me voila tout rayé mais elle passe la piste,
Et c'est sous cette éclipse que je m'éclipserai.
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