Laissez moi vous compter l'histoire
De mon pétale de rose tombé à mes pieds.
J'étais sa branche et je l'aimais, ma parfumée.
Elle, vigoureusement rouge, l'abreuvoir
Pour attirer quelques abeilles et allez voir
Mes amis tulipes et orchidées.
Mais voilà que le tranchant
D'un violent coup de vent
Me fit perdre si soudainement un peu
De mon élégance. Je fus surpris, car sans adieux
Je la vois encore aujourd'hui se décesser
A terre au-dessus de mes racines agressées.
Je meurs.
Quelle tristesse moi qui pensais
Que les bottes de ce gros lourdeau feraient
Disparaître ma douleur. Non elle ne s'y colla pas
Je perdis le moral, mais ma chute
Survécue à la vue d'une chute !
C'est le même coup de vent qui alla déplumer d'une seule plume
Le roi des airs qui par orgueil décida d'un piquet
Pour récupérer une partie de lui. Quel bourriquet.
Le chauffeur d'une pression du doigt essuya le sang
Sur son pare brise, l'oiseau est mort en un temps.
Et la morale crève.
Oui elle crève tantôt au naturel
Bientôt de façon trop humaine.
Écrit par Kasba
Age quod agis,Celui qui cache son secret est maître de sa route.
Catégorie : Triste
Publié le 17/08/2012
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Vous êtes merveilleux. | |
Odile sire-hervieux |
Merveilleux c'est trop, mais c'est gentil. | |
Kasba |