C'était une journée ordinaire sur la terre.
Enfin pour moi le lendemain d'une mise au vert.
Je sors sous mon ciel, ce tableau de maître
Vivant toujours élégant pour mes ancêtres.

Je pars bosser main dans les poches l'air blasé
Pour prendre mon métro. Celui-ci est bondé
Et merde ! Bah j'ai le temps, je prends le suivant.
C'est déjà plus confortable sans quelque gens.

§§§

Le syndrome du trom nous transforme en ombre.
Le regard vide et hagard parcourant les gares.
A chaque vitre un souvenir passé sombre
Doucement dans l'oubli comme un train en retard.
Je ne peux être à l'heure une dame est stationnée
Dans mon cœur. Elle m'a pris et j'en suis ravi.
T.G.V. Toujours plus Grand pour Vous mon aimée.
Je n'ai pas peur de te dire tu m'envahis.

"On écrit toujours 2 3 conneries dans le métro.»

§§§

Je suis arrivé au cœur de la fourmilière.
Châtelet ma correspondance familière.
Dans ses tunnels quelques regards sont des défis
Amoureux, triste je suis en retard Youpi.

Non sérieux je déteste le boulot mais bon
Va pas te plaindre. J'arrive à l'heure c'est bon.
Prêt souriant à la terrasse de mon Bercy
Village comme chef de rang je suis servi.

Mais parfois je dis bien parfois. C'est l'étoile
Qui explose dans l'espace lâchant le voile
Sur le regard de cette dame sur la place.
Elle vient prendre son café sur ma terrasse.

"Bonjour un café gourmand s'il vous plaît Monsieur.»
Mon esprit ordonne : Vous m'avez dit gourmand
Belle cigogne. Et la vérité fredonne :
"Bien sûr madame." Je joue mon rôle de marchand
Souriant tournant les talons quittant les lieux.