O toi mon cancer j'ai à te parler maudit .
Tu viens prendre ma vie , mon petit adversaire .
Oui petit car tu ne pourras vaincre ma chair .
Elle restera, elle est mon être chez mes amis .

Dans leurs souvenir mon temps est illimité .
J'aspire à rester en eux , donc tu ne me tues pas .
Moi je vais juste ailleurs , dans leur cœur sans trépas.
Je me repose au chaud , chez vous qui mon aimé .

Je pars le cœur léger sans me soucier de toi .
Sur cette route je me chercherai un toit .
De là mon étincelle veille sur les miens .

Jamais tu n'auras pu éteindre ma flamme .
Ma vie continue sans toi .Maudit bohémien
Tu es sans attaches .C'était mon épigramme .