Ta main repliée est un fleuve et des monts
Et des vagues au milieu croissantes d'âge
Ta main mûre à ma bouche – close
Ta main comme un premier souffle
Sait – que je n'ai que toi
Je voudrais nous dorer pour les siècles
Et les siècles, ton nom arbre
Embranche nos hanches os
Emboîtés à nos pas
Ton corps que mon âme déserte
Pour le souffle tonique d'un verbe prison
Toi qui m'essouffle de toi – m'es chair
Toi corps poète et nos âges raison
Ta main repliée est un fleuve et des monts
Écrit par Juliet
Nous nous touchons, comment? par des coups d'aile,
par les distances mêmes nous nous effleurons. Un poète seul vit, et quelquefois vient qui le porte au-devant de qui le porta. Mai 1926 - de Rilke à Marina Tsvetaev Catégorie : Divers
Publié le 30/12/2007
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Juliet au hasard |
Commentaires
Annonces Google |