Explorer ses chemins, le doute plein d'allant
Sans y chercher le jour ni la moindre raison
Que d'écouter le vent qui sait le poids du temps,
Le souffle de la main et le chant des saisons.
Avancer ardemment mais d'un pas détaché
Jusqu'au bord de savoir et là, fermer les yeux,
Frissonner de vertige avant que de choisir
Au pied de chaque mot la clef qu'il a laissé.
Laisser fleurir les clefs jusqu'à s'émerveiller
Du ciel qui s'agenouille aux courbes de la hampe,
Y cueillir en tremblant les premiers bras offerts
D'un désir sans sujet mais déjà embrasé.
Affûter chaque atome où son regard se pose
Afin de se risquer à le faire exister,
Débusquer ses terreurs et puis d'un doigt léger
Mélanger leurs amers au miel de ses regards.
Sentir alors enfin que la Terre s'est fendue
Juste au pied du matin de l'avoir reconnue,
Souffrir d'être vivant jusqu'à la transparence
Et s'offrir, l'âme nue, au regard de l'Aimée…
Écrit par Jonathan Livingston
carpe diem
Catégorie : Amour
Publié le 07/08/2014
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c'est magnifique ... :-) bonne journée* |
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MARIE L. |