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Je me penchai vers elle, et l'embrassai d'amour.
Elle me le rendit –enfin, je le crois bien;
Mais malgré tout, ma belle a un baiser de sourd :
Elle ne craint le bruit, et ne se retient
Aux lèvres de l'amant, car les paroles volent.
Mais ce n'est qu'un attrait qui naît d'un fait si court !
Car si on n'a le temps d'alléger passion folle
-Ce qui, ça, je le sais, est, au sein de l'amour
Le principe certain reconnu au baiser-,
On ne peut que vouloir baiser la femme plus !
Et plus elle s'abstient, ainsi, de l'allonger,
Plus il est illusoire, ainsi, de calmer fût-ce
Le plus posé des rois, le plus tendre des mâles !
Puisque qui veut s'étendre en déposant ses lèvres
Pourrait les croire soie, ou rubis, ou pétale,
Car on ne peut comprendre, en un baiser si mièvre,
A quel point il est doux, et bon, et délicieux !
Alors on se bouscule, on se force, on s'empresse,
On en devient fou, on pourrait croire en Dieu
Si seulement s'annule, ou si seulement baisse
Le désir que fait naître en un cœur si fervent
Un baiser qui, plus court, serait inexistant;
Et qu'on voudrait connaître au bout de sa vigueur,
Que l'on sait plein d'amour, qu'on veut plein de ferveur.
Écrit par John Craft
Il est dit qu'être heureux relève du Destin,
Lors que ce sont nos vœux qui dirigent nos soins ! Catégorie : Amour
Publié le 09/06/2008
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Très beau poème sur le baiser. Il est en effet, puissant et doux ^^ |
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Milouse |
beau poéme | |
le poétes |
puis je encore mettre des commentaires,,,, j"en serais si heureuse,,, | |
flipote |