Les têtes tranchées de l'Hydre multipliant
Qu'Iaolos, Hercule aidant, cautérisa
De son flambeau que, prévoyant, il sacrifia,
Rejoindront les multiples, nécessairement
Enfantés par l'agonie du dragon blessé.
La Bête a nagé déjà sur les chastes berges
D'une mer aux étendues vastes et vierges
Posant sa griffe obscure au sol martyrisé,
Comme une gaffe égratignant le soleil pur.
Et dans sa posture étrange alanguie de chatte
Lascivement sans fin qui gratte sur le mur,
Parle mille langues à l'étranger qui date
Une rencontre unique et pourtant éternelle,
Dans l'incurvation de l'escarboucle ironique
Reluisant ce crâne céphalonomantique,
Au fil d'un processus amplement marqué d'elle
Comme le long serpentement d'un tracer d'aile,
Par le reflet en négatif de sa prunelle.
Joël Gissy
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Écrit par Joel Gissy
www.joelgissy-poesie.com
Catégorie : Divers
Publié le 06/06/2011
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flipote |