Partir de rien nécessite t-il d'arriver nulle part ?
Quand le sang ne fait qu'un tour, jetons l'encre
Sur un papier illuminé par milles fards,
Une note où les mots s'écoulent et jettent l'ancre
Dans un espace où le temps circulaire
Est mis à l'arrêt. Ô carillon cristallin
Qui raisonne, instable, telle une prière,
Murmure d'une caresse douce comme le lin.
Mes douces mains agrippant cette plume d'airain
Se lancent délicatement en une danse précaire,
Remémorant les souvenirs des chants du matin,
Les senteurs du pin, réminiscences éphémères
Palpitant dans les rêves du poète incertain,
Où le coquelicot s'épanouit dans son humble clairière.
Cette première ligne n'est qu'une chimère,
Poser sur le seuil, un hameau, une guerre,
Là où les rimes sont peintes et les vers sont candeur,
Là où l'avenir est feint et l'illusion une splendeur.
Écrit par Jimmy-Ovronaz
"Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré" (Paul Eluard)
Catégorie : Divers
Publié le 04/10/2009
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J'aime beaucoup, Nouvelle venue je découvre merci !CRIS |
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CRIS |
Superbe Jimmy, très beau retour !!! contente de te revoir bisous Louann |
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louann |
Sublime texte, rempli de douceur et de tendresse, merci pour ce merveilleux partage. Amitiés Ange de lumière |
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Ange de Lumière |