Ami adoré aimant les artistes d'années en années
Beaucoup de beauté dans tes belles boutades
Car complètement sous un charme constant
De tes douleurs débonnaires et de tes dentelles
Éphémères ou éternelles envies d'embellir
Fi de tes féériques frottements de force et de faiblesse
Garantissent aux groupies un gargarisme
Hautement altruiste, ta harangue habilement
Idéalement aussi posée sur l'ile incertaine
Jonglant avec tes mots et juxtaposant ta joie
Kant et Freud kérosène de ton karité
Longtemps je t'ai lu en silence, laisse-moi l'émotion
Même, si maintenant je meurs malheureusement
Non pas de mort naturelle, mais de neurasthénie
Objectivement tu n'es pas l'objet de mes oripeaux
Par contre de tes panacées particulièrement pathétiques
Qui ont marquées quand même mon quotidien
Rêves ou réalités relativement réductrices
Souvent je sentais un sentiment qui pouvait s'ouvrir
Tant j'étais dépendante de tes tirades
Uranus ta planète brillante ainsi que tes utopies chevaleresques d'Ubu
Voilà mes veines sont vaines j'ai fini de vitupérer contre toi
Wahou ! Le wasabi me monte au nez, walou !
Xérès en petite quantité pour éviter la xérophtalmie
Yacht –club n'est point pour moi, du yoga serait mieux…
Zorro tu ne l'es pas, il est temps pour moi de faire zafari.