Un songe affreux me prit une nuit irréelle
Ce fut comme si Il m'avait prêté ses yeux
Je voyais ton corps ployer, tes lèvres de miel
Commettre le péché d'un élan vigoureux
La lumière était rouge, son corps élancé
Nu, parfois te dominait, parfois était tien
Ta chair si lisse semblait soudain animée
D'une énergie sensuelle au charme païen
Tu t'abandonnais au rythme de ses caresses
Sa langue dérobant les secrets de ton être
Des frissons parcouraient et tes cuisses et tes fesses
Ta candeur s'envolait dans les bras de ton maître
Tes seins étaient si durs sous ses doigts retenus
Ta peau si humide sous ses mains voluptueuses
Qu'un torrent de plaisir déversait tout son flux
En ton corps attendri, en ton âme rêveuse
A l'instant ultime, je me réveillais, seul
Les poings serrés, le regard fou, le cœur amer
Mon lit était un tombeau, mes draps, un linceul
Tu étais partie vers l'éternel adultère
Jerem (le 26/10/2011)
Écrit par Jerem
Trêve, mes tristes yeux, trêve aujourd'hui de larmesCorneille
Catégorie : Triste
Publié le 27/10/2011
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une vision pas si ..horrible que cela..j'ai aimé ami poète ! bonne journée ! | |
yannis |
bonjour Jerem, écrit aux mots forts ... que seul "l'amour" vous fait écrire en toutes circonstances ... à très bientôt |
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marie-ange_old2 |
une déchirure qu'avec le temps s'endure... | |
MARIE L. |
kya ... berk ... Mais très bien formulé ^^ |
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Mistake |
Un subtil jeu de point de vue qui permet au lecteur d'observer cet acte dans un redoublement du plaisir transgressif. Belle amorce et belle chute. | |
Harmonie |
Merci à tous pour vos commentaires!!! | |
Jerem |
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