Tu logeais à Paris dans un hôtel étroit
J'arrivais d'Angleterre le cœur aux abois
Pour te faire oublier mes adieux regrettés
J'achetai quelques roses au parfum éclaté
Le réceptionniste parlait avec mépris
Il m'indiqua l'étage puis se rendormit
Je montais pas à pas l'escalier qui craquait
Sous le poids effleuré de mon corps élancé
Mais quand au bout du couloir ta porte apparut
L'envie de fuir me prit et ne me quitta plus
J'avançais lentement et mon poing pétrifié
Brisa le silence de trois coups répétés
Un léger cliquetis du fond de la serrure
Sillonna l'air glacé d'un terrible murmure
Les ténèbres chassées à mes yeux dévoilèrent
Ta silhouette terrible drapée de lumière
D'un sourire apeuré je t'offris mon bouquet
La vue d'un rat crevé t'aurait moins dégouté
Tes mains douces agrippèrent mes fleurs idéales
Et ton talon aiguille déchira leurs pétales
Je pris la fuite alors nimbé de désespoir
Je courus au dehors pour ne plus te revoir
Mes larmes déversées se noyaient sous la pluie
J'avais l'air égaré des amants éconduits
Le 23 août 2011
Écrit par Jerem
Trêve, mes tristes yeux, trêve aujourd'hui de larmesCorneille
Catégorie : Triste
Publié le 23/08/2011
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Jerem bonsoir, J'ai relu deux fois ton poème, il est d'une grande tristesse, mais très bien écrit. Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
bonjour Jerem, toutes les conditions sont réunies pour faire que cette situation l'on voudrait ne jamais l'avoir connue ... fort bel écrit émouvant ... amitié poétique |
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marie-ange_old2 |
J'ai aimé ton poème qui décrit le ressenti d'un amant éconduit . Cette triste situation est parfois bien réelle. | |
TANGO |
Merci beaucoup pour vos commentaires! | |
Jerem |
J'aime ! une histoire, une vraie ; beau cheminement des idées, et la dernière strophe sonne fort ! Bonne continuation ;) |
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Galinette |
Magnifique! On le se laisse emporter par le récit des premières strophes. Puis on s'arrête, pétrifiés par les termes "terrible", "ténèbres", et par ce vers : "Ta silhouette terrible drapée de lumière" qui nous plonge au c?ur d'une tragédie grecque. La fin du poème nous transporte finalement dans un tableau purement romantique en la figure de l'amant éconduit. Quelle richesse en un poème ! Bravo ! | |
Harmonie |
Merci pour cette analyse Harmonie :) | |
Jerem |
Un poème très imaginé, vivant et si humain. Un moule d'une lecture ressentie qui nous rapproche de l'auteur c'est émouvant. |
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zenobie |
Que les femmes sont cruelles et sans coeurs envers ceux qui ont tant d'attentions pour elles ! J'aime bien ta poésie, que je découvre peu a peu en ce moment ! |
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Bragi |
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