Lorsque de nos erreurs on ne peut rien apprendre
Que notre esprit s'égare en attentes inutiles
Que même nos douleurs ne nous aident à comprendre
On se met à penser notre vie inutile.
Quand le regard des autres se vit dans cette crainte
Qu'ils ne puissent voir en nous qu'une épaisse noirceur
Que nos cris de révolte se transforment en plaintes
Et qu'on n'est plus à même de goûter au bonheur
On se raccroche alors à des espoirs fugaces
Et l'on est prêt à croire à ces mots merveilleux
Dont l'on pensait alors avoir perdu la trace
Dans ce passé si proche où nous étions heureux
On se souvient alors d'avoir fait confiance
A des visages aimés au regard apaisant
Et dont les actes un jour on produit la méfiance
Qui va faire de nous cet être si hésitant.
Alors nos sentiments ne sont plus que colère
On redit ces beaux mots tout en les inversant
On aime plus que demain et beaucoup moins qu'hier
Le rose ne vit plus que l'espace d'un amant
Et puis l'on réalise qu'au long de notre route
On a toujours voulu côtoyer les extrêmes
Qui produisent la foi et enrichissent le doute
Qui rendent tout à tour resplendissant et blême
Mais avant d'arriver à ce moment de grâce
Que tu avais pourtant si souvent espéré
Tu choisis de partir, d'effacer toute trace
D'un devenir meilleur dont tu avais rêvé
Nous garderons de toi les plus beaux souvenirs
Quand au milieu de nous tu paraissais heureuse
De toi qu'on a aimé sans toujours te le dire
Il restera ces heures où tu étais joyeuse.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Janus au hasard |
Annonces Google |
excellente construction poétique que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ! | |
bergerac |
Merci | |
Janus |
Je suis de l'avis de bergerac, c'est excellent et plein de sentiments épars. Bravo poète. bolero | |
bolero |