Après trois ans passés au cœur de la Bourgogne
Sans même chercher à voir de nouveaux horizons
Il me prend une envie, tout comme les cigognes
D'aller vers le soleil en suivant les saisons
Je ne trouvai d'abord comme seule explication
Que c'est forcément dû à cet été maussade
Nous empêchant souvent de quitter la maison
Et viens tuer dans l'oeuf toute envie de balade
Mais en réfléchissant de manière plus profonde
Une idée de prétexte germa dans mon esprit
Ne voulais-je pas partir pour sortir de la ronde
De ces tristes habitudes qui nous procurent l'ennui
Je me vois préparant du voyage les détails
Nerveux comme un enfant à la veille des vacances
Avant de s'envoler vers la Mer de Corail
Qu'il a vue en photo sur le livre de l'agence
J'ai même précipité le moment du voyage
Car je passais mes nuits constamment à rêver
Me voyant étendu sur le sable de la plage
Relisant quelques livres que j'ai beaucoup aimés
N'ayez crainte mes amis, ce n'est qu'un au revoir
Mais j'avais tant besoin de changer mes idées
Afin que ce futur qui se laisse entrevoir
Ne soit point la prison d'une âme écartelée
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C'est très agréable à lire, rythme ternaire comme un train sur des rails, seul le dernier vers me chagrine un peu, "âme écartelée" casse un peu le rythme je trouve. Sinon très bien écrit, j'avais le sourire tout du long, un moment agréable. Merci |
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Jerem |
Délicieux poème, puis je discuter avec toi en privé de tes vers peu orthodoxes selon les règles mais qui pour mon oreille font quand même douze pieds. | |
flipote |
Bravo pour votre courage d'une autre vie, avant que cela ne devienne insuportable parfois il faut partir, avancer pour acquérir une certaine serénité. | |
joliema2000 |