Quelles sont belles ces rivières, bordées de peupliers
Au tronc majestueux et aux feuilles tremblotantes
Quand le vent les caresses de son souffle léger
Avant que ne reviennent l'automne et la tourmente
Dans ce miroir immense où ces géants se mirent
Parcouru quelque fois d'une onde frémissante
On pourrait y entendre le doux chant de la lyre
Accompagnant l'image, la rendant apaisante
Quand le regard se poste sur la superbe ligne
Qu'ils forment en suivant le lent parcours des flots
Leur immobilité est le trait qui souligne
Que la valeur du temps se mesure au repos
C'est dans ces moments là que l'on peut retrouver
Ce sentiment de calme parfois exaspérant
Qui permet à nos cœurs trop souvent agités
De goûter aux plaisirs qui ne durent qu'un instant
Ils paraissent effrayants quand survient la nuit noire
Que leur ombre se dessine sous un ciel étoilé
Car ils réveillent en nous ces peurs si dérisoires
Qui pareilles aux fantômes ressurgissent du passé
Quelles sont belles ces rivières, bordées de peupliers
Lorsque l'on s'y promène avec l'esprit tranquille
C'est là que je retrouve une grande sérénité
Qui permet d'oublier les réflexions futiles
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Voilà ce qu'écrire veut dire ! | |
platon |
Vraiment trés profond je connais ces allées bordées de peupliers lorsque je vais dans la Sarthe. | |
eric |
Quel enchantement ! | |
maline |