Attelage composé de chevaux magnifiques
L'un tout blanc l'autre noir, mais tous deux valeureux
Trottant des matins blêmes aux soirs plus héroïques
Traversant le vacarme et les temps silencieux
De l'unique calèche où ils sont attelés
Ils tracent le chemin alors que leurs envies
Sont parfois différentes et leurs choix opposés
D'une allure identique et jamais ne dévient
Ils n'ont pas de repos et piaffent d'impatience
Devant la route aride, au tracé sinueux
Et ne s'arrêtent point lorsque des turbulences
Ou terribles tempêtes se présentent à leurs yeux
N'allez surtout pas croire qu'ils ne sont pas tentés
Chacun de son côté de choisir la cadence
Tout comme la direction du voyage imposé
Ce parcours qui promet des joies et des souffrances
Mais ils sont tributaires du cocher qui les guide
Celui dont le pouvoir est de seul décider
Et qui peut s'il le veut les conduire dans le vide
Ou vers des pâturages au ciel ensoleillé
Le nom de l'attelage peut être désespoir
S'il s'obstine à rester sur des chemins de pluie
Mais il s'appelle bonheur quand du matin au soir
Il conduit au soleil la calèche de nos vies
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Bien bel attelage que celui-ci, toutes mes félicitations les plus sincères pour cette inspiration ! | |
sllyboulo |
Un attelage "buccoliquo-philosophique" | |
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