Quand mon regard se pose sur toi mon beau miroir
Pensant que l'avenir est lié au destin
Le passé est le seul qui se donne à voir
Etrange facétie d'un espiègle lutin

On m'a dit aide-toi et le ciel t'aidera
Sans me fournir la clé de cette belle parole
Dont j'aurais eu besoin pour aller au delà
Et à ne pas la prendre pour une parabole

Comment puis-je savoir ou même distinguer
La part qui est de moi dans toute décision
Ou de ce qui me fut si souvent enseigné
Mêlant le sentiment à l'auguste raison

Pourquoi me direz-vous se poser la question
Chercher à séparer le destin du vouloir
Parce que le premier n'est jamais une option
Et que l'autre permet d'entretenir l'espoir

Certes parfois ténu, mais cependant palpable
Que notre destinée un peu nous appartient
Pour que nous n'ayons pas à nous sentir coupables
De ces choix que l'on fait, guidés par nos instincts

Miroir mon beau miroir je vois que tu ne veux
Apporter de réponse à ma simple question
Car elle pourrait alors faire de nous des peureux
Evitant de choisir parmi nos tentations