Lors que le soir parfois, avant de m'endormir
Je pense à ces moments qui ont marqué le jour
Cherchant à ne garder que les beaux souvenirs
Laissant les plus funestes suivre un autre parcours
C'est dans ces instants là, sans aucune amertume
Evitant le chemin de l'âpre nostalgie
Que le bonheur alors, façonné sur l'enclume
A grands coups de marteau, nous fait aimer la vie
Je ne vous parle point de ces rêves éveillés
Ni de ces faux espoirs, tout pleins de certitudes
Dans lesquels nous risquons bien souvent de sombrer
En ne récitant plus que des béatitudes
Nous donnant ce plaisir à la saveur subtile
Où l'on regarde avec des yeux émerveillés
Ces gestes qui pourtant nous paraissaient futiles
Devenir importants car mieux appréhendés
C'est là que l'on comprend qu'il suffit quelque fois
De changer de regard pour enfin dissiper
Les doutes accumulés à grand coup de pourquoi
Très souvent dérisoires, toujours inexpliqués
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Superbe ! j'aime cette écriture sobre et cultivée qui dévoile avec élégance les sentiments les plus nobles. Bravo je suis fan ! merci à vous ! | |
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