J'ai contemplé la mer et j'ai vu le soleil
Honnis les horreurs et aimé les merveilles
Entendu des louanges à nulles autres pareilles
Et j'ai ouvert mes yeux ainsi que mes oreilles
Alors j'ai entendu, venant d'un autre monde
Des cris et des fureurs et des relents immondes
Des peurs inexpliquées que trop souvent l'on sonde
Mais aussi des lumières qui parfois nous inondent
Sommes nous donc voués à cette obscurité
A haïr à tel point toutes les vérités
Dont nous ne pouvons pas voir la réalité
Pour rester emmurés dans notre surdité.
La certitude n'est pas, celle qu'on avait hier
Le printemps et l'été ne ressemblent à l'hiver
Que si les saisons ont pour nous un goût amer
Et que tout nos espoir ressemble à des chimères
Alors je dis non à ces sinistres augures
Qui dressent devant nous l'infranchissable mur
Nous empêchant de croire qu'il existe un futur
En ne nous faisant voir que le côté obscur
L'espérance ne peut que provenir du doute
Que la vie s'amuse à mettre sur notre route
Mais elle veut cependant que parfois on y goûte
Afin que notre dos plus jamais ne se voûte
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J'aime ce poème. Merci. | |
LORIALETTE |
J'aime beaucoup cette écriture. | |
flipote |