La confiance n'est pas simplement une option
Ou un mot que l'on trouve dans tous nos dictionnaires
Elle est le contrepoids de nos désillusions
Le remède absolu à nos pensées amères
Pourtant elle peut aussi souvent être cruelle
Lorsque nos sentiments la repoussent au loin
Et qu'elle ressemble alors au vol de l'hirondelle
Dont les mouvements d'ailes nous paraissent incertains
Que notre moi profond soit le seul concerné
Ou qu'elle s'adresse aux autres que l'on pressent sincères
A chaque trahison on se sent perturbé
Et elle devient pour nous une funeste chimère
Cette confiance devient brumeuse incertitude
Qu'on épie chaque mot, esquisse de sourire
Ou que l'on interprète toutes les attitudes
Pensant que l'on pourra sans autre les décrire
Il devient difficile alors de pardonner
Pas seulement aux autres mais aussi à soi-même
De n'avoir pas compris qu'à la fin de l'été
Il pouvait y avoir un automne si blême
Mais pareille au phoenix qui renaît de ses cendres
La confiance n'est pas condamnée à mourir
Son besoin impérieux pourra se faire entendre
Pour autant que nos cœurs continuent à s'ouvrir
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Un superbe hommage à cette confiance parfois difficile à accorder mais qui apporte tant de bonheur quand elle est donnée à bon escient, j'aime votre poème. Amicalement |
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Shenendoa |