Le solidaire unitaire et pandémoniaque
Complice de l'alliance révolutionnaire
À chacun son projectile de propagande
Est parti gaiement à la chasse aux sorcières
Les solitudes irradiées étaient compères

Arrête de manifester ton fol chantage
Le peuple meurtri va t'expédier au Goulag
Réparer l'arc de triomphe les champs Élysées
Et laisse le traîneau de Rovaniemi
Circuler tu t'es trompé de coffre à jouets
Tu l'as vidé sans connaître son locataire
Ainsi révéler ton miroir aux alouettes

Ma liberté t'accorde ton droit de retrait
Ce qui empêchera à ses reines bibliques
De tomber en disgrâce aux fêtes de noël

Demain il te restera l'orgueil de ton ombre
À ces cœurs infantiles leurs yeux pour pleurer

Arrête d'admonester le fœtus du trône
Tu vas finir par lui bouffer ses morves de nez

Arrête de chercher son vrai visage d'homme
De toute manière il aura le dernier mot
En enregistrant toutes tes péripéties
Écrivant un pamphlet d'or pour t'exorciser
Habillé de cendres jaunes et de guimauve

Soixante quatre est désormais ton matricule

Aucun avant bras tatoué d'un numéro
Seyant quelques rail de coke sous le capot
Qui joue à la marelle sur la voix des clones
Il t'envoie quelques alexandrins dans la gueule

Le fils qu'il demande s'est brûlé l'ambition
Dans le feu de la rue qu'il ne maîtrise plus
Promettre la lune quand la terre se meurt
Il mourra d'une surdose d'un sous pouvoir
D'un verset détaché que tu ne saisis pas
Il s'évaporera encore à centrer l'histoire
D'une pâleur en plein soleil d'un hiver doux
Vers un premier et sans doute dernier voyage

Il n'a rien à rechercher pour qui larmoyer
Pour qui crever la langue verte et en sueur
Voilà le drame si drame il en est mort
Se sentir très mal dans un pays qui va très bien
C'est la maxime de son quinquennat merdeux

À toi camarade du champ de betterave
Bonne bourre écologique et incendiaire
Le prologue est une immense supernova
Qui rappelle a ton cerveau laiteux antérieur
Qu'un index est sorti indemne de ta gorge
Et qu'un à priori majeur de ton cul flasque

https://ahp.li/m/2/ccb65d5e14b464c9ed90.jpg
https://www.youtube.com/watch?time_continue=139&v=KMI1TH3ZsHs&feature=emb_logo

Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Politologie
Publié le 17/12/2019
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 18/12/2019 à 11:24:46
Les messages sont vraiment trop forts ...ma préférence :
Promettre la lune quand la terre se meurt
Il mourra d'une surdose d'un sous pouvoir
D'un verset détaché que tu ne saisis pas
Il s'évaporera encore à centrer l'histoire

Bravo James !
Yuba
Posté le 21/12/2019 à 10:52:02
marinette... écoper Arthur Cravan trouva immédiatement de l'embauche comme matelot... à bord d'une barque danoise qui levait l'ancre pour se rendre « sur le banc », à la pêche à la morue, et Arthur eut à écoper dur, c'est certain... Le métier de matelot n'est pas rigolo et celui d'un terre-neuvas n'est fait que de misères. Cravan en bavait. Cendrars
James Px
Posté le 21/12/2019 à 10:59:59
Yuba... une poésie sans message c'est comme une diarrhée qu'on aimerait maîtriser... on a beau mettre tous les ingrédients prosodiques, la fleur ne sortira pas de terre...
Merci
James Px
Posté le 21/12/2019 à 23:15:19
James Px, il y a une colique des vers puisque vous appréciez ce terrain-là de la boue sans or symétrique... Ne vous retenez surtout pas, là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir.
jacou
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