La tempête est entrée sans frapper
Et m'a effacé
La nuit que je viens de passer
Dans une certaine dimension
Où mes doigts surfaient sur la mer
Soyeuse et douce
Celle de ses cheveux
Il y avait une musique
Un piano
Comme personne n'en a joué
Avec des frissons partout
Les pieds dans le sable
La tête dans les étoiles
L'amour dans les yeux
La tempête est entrée sans frapper
Et m'a effacé
La nuit que je viens de passer
Quand la mer noie un enfant
J'abandonne tout espoir
De mourir vieux
Je prie
L'horreur dans les yeux
Il y avait une musique
Un fracas
Une odeur indéfinissable
Des quartiers rasés
Des corps gisant sur le sol
Des survivants hébétés
La tempête est entrée sans frapper
Et m'a effacé
La nuit que je viens de passer
Dans l'inexprimable
Le jour se lève
Le mal pille les cadavres
Brise les vitrines encore debout
Où est l'homme
L'animal
Où sont les secours
Il y avait une musique
Un silence de mort
L'île se noie
L'amour avec
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 18/11/2013
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Le fond est renforcé par le heurté du rythme. Je trouve ce poème convainquant. | |
Mokolo |
Le fond de l'air aujourd'hui est vraiment froid. J'ai écrit comme cela me venait avec juste une petite construction "heurté" pour appuyer le texte partant d'une banalité amoureuse pour glisser vers une tragédie (celle que je ressens)la désolation (en quelque seconde le monde s'écroule) la solitude (ce sentiment d'être seul au monde) la mort. | |
James Px |