Au-delà de la forêt des nuages
Dans la mousse d'autres jours
Des vierges ont déambulé et péri
La progéniture d'un tueur en série
Le chasseur aux ombres folles
La peur de leurs veines
Et d'une complice épouse
L'aguicheuse ombrelle
Le reflet de leurs innocences
Les plus jeunes lueurs
Ont vécu une vie courte
Douce et brève
La plus ancienne a joué à la loterie
Et parti au loin sous la terre des damnés
Et toi tu as encore le parfum des herbes
Et le regard des fleurs
Souvenirs de chocolat
Sourire aux yeux si noirs
Et les mains écaillées de caresses indélébiles
Le soleil étendu sur les aubépines a gommé l'horreur
Et se glisse sous les enfants bien-aimés
Qui aspirent en lui la survie
Face au temps et à l'absence
Ces vers sont des chroniqueurs du sang
Les disparues l'essence des strophes
Les pétales et les étamines des étoiles
Et quand le soleil se couchera
Ils s'envoleront encore vers le ciel
Aux couleurs des effluves éternels
Loin de la genèse et destin du crime
Peint à l'aquarelle de l'abomination
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 01/09/2020
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de James Px au hasard |
Annonces Google |
la femme désert assise en chat sur un banc de mots de feuillage s'éteint comme une lampe sans huile son coeur dans le désordre d'une chambre d'enfant et quand vous passerez sur le quai elle se lèvera le coeur plié en quatre dans les mains jointes avec encore ce coeur de bois cette aération de joliesse dans le fond du cabinet noir |
|
justine |
justine... oui | |
James Px |