À cœur de ma dernière éclipse de lune
Chercherai-je une poésie douée
Inusable et ascensionnelle
Une petite chose éphémère
Ce petit rien très attendu
Jusqu'au jour
Où tel un oiseau fou
Surgissant de sa volière
Terrifiant la chenille
Mais que le papillon a appris
À ne plus craindre
Ce dernier se fera surprendre
Une fois encore
D'un rêve au clavier blanc
Ma nature proche s'envole
La pomme ne s'étonnera pas
Amer et montagne
Je songe sous l'arbre à papillon
En écrivant encore sur elle
Ces chenilles de vers
Ne nous endormons pas
Réveillons-nous
Telles des bulles de champagne
Chantant un refrain d'amour dans un aquarium
En compagnie d'un poisson nettoyeur
Psy et casseroles
Ou quand la sauce dépasse
Le temps de cuisson
L'homme a deux visages
L'un qui interroge l'avenir
Et l'autre qui veut retourner dans le passé
Nous y voilà
Deux mille soixante six les yeux dans la glace
Hibernatus sur son piédestal
En majuscule s'affichent mes coordonnées
Un sur mon sexe détendu
Comme axe des ordonnées
Neuf sur la peau de mon fessier
Comme abscisse
Serais-je tombé des nues
Sur la diagonale d'une nutritionniste
Fou en position fœtale
Sur la folle dingue du chignon atomique
La fleur au-dessus d'un trône biologique
Non ce n'est pas fini
Six pour la longitude
Sur l'odorat de mes amours
Suivi pour ne pas se perdre
Encore un six en latitude sur mes pieds
Tu ne t'étonneras pas que je ris et pleure
En écrivant ces lignes
Dans la peine d'une assiette creuse
Sans roi ni reine
Ou sans foi ni volaille
Ni pions tours ni cavaliers
Continuerais-je à jouer
Avec l'autre fou
En noir à genou
En blanc debout
Je le vois partout
Et un ange passe
Me laisse une trace
La date anniversaire
De mon centenaire
Sous terre avec mes vers
Les yeux clos j'entraperçois
Les nuages sur lesquels
La vie continue envers
Et contre toute attente
Sans moi ni elle
Revenons à nos moutons
Glissons sur la pente douce
Été comme hiver
Heureux d'être passé en équilibre
Sur le fil à coudre
Jetons les dés
Ces bas de laine solitaires qui surgissent
Des abîmes de nos vies
Lovons-nous dans l'ombre
D'un tiroir secret de notre esprit
Et CRÉONS
Car comprendre
C'est surtout le reflet de créer
Rendez-vous dans un siècle
Et ne cherchez pas la clé
Le tiroir est toujours ouvert
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 18/09/2017
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de James Px au hasard |
Annonces Google |
merci james c'est terrible je suis le fil à découdre |
|
marinette |
marinette... C'est mieux qu'un fil à (dé)tordre | |
James Px |
L’homme aux papillons bleus Il avait connu mille vies Dans la peinture bleue de rose Ou dans le noir de poésie Il avait ri blanc de tout crime Car l’ironie est sensitive Il se tenait sur le perron La tête lasse dans la main L’air fatigué la barbe douce Il répondait à dix degrés Et jetait à toutes les sources Son engagement d’homme vrai Sous quelque feuille frémissante Il balançait timidement Une violette déguisée Qu’il arrangeait pour l’apparat Puis se répondait à soi-même Sous une frasque imaginaire Qui le dédoublait en lucide Moi j’ai visité son jardin . Marine 5 juillet 2013 |
|
marinette |
j'adore toujours ce texte ton écriture en général on ne s'ennuie jamais et on decole à chaque voyage ensemble contrairement avec les cerfs veaux périodiques qui polluent nos libertés lol |
|
James Px |