Désenchanté
De tous ceux qui séduisent
Avec des mots
Sans vertiges ni langages
Je ferme les yeux
C'est l'été
L'air enivrant m'effleure les paupières
Une fugue vers l'enfance
J'ai hérité d'une clairière
Où je me rendais à la tombée de la nuit
Un présent
Où je rencontre mes souvenirs
Hume l'allégresse
Celle de la matière
Qui ne se perd jamais
Un après-midi
Où le vent déborde du cadre
Accompagné par les branches
D'un arbre fatigué qui se cambre
Et se libère de ses chaînes
Une feuille
À la chlorophylle
Toujours lumineuse
Se dépose à mes pieds
M'offre le récit de son voyage
Un endroit
Ni saint ni damné
Où les vivants et les morts
S'alimentent
Ne changent pas de place
Là et nulle part ailleurs
Autour de ma clairière
C'est l'été
L'air enivrant m'effleure les paupières
Je ferme les yeux
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 02/07/2017
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de James Px au hasard |
Annonces Google |
Là et nulle part ailleurs, vous venez de m'offrir du rêve... | |
suane |
Je m'y voyais déjà dans cette clairière avec cette feuille... La paix et le calme, un doux rêve. | |
Lune |
suane... rêve et acquisition | |
James Px |