Je me souviens
De ce berceau de brume
Niché sur l'adret de la montagne
De l'aurore aux doigts de rose
Où j'observais inconsciemment
Des noctiluques dorés près des crêtes
Et bleuâtres au-dessus de nous
Où tétaient mes lèvres les ombres
Gigantesques de ses planètes laiteuses
Je me souviens
Des vaches mauves à l'odeur noisette
Des oiseaux verts sur des arbres rouges
De la couverture en peau d'elle
Qui préservait ce nid de coton et de laine
Sous les toits cette ligne de partage
Qui n'était que le faîtage de son cœur
Où s'entassait la douceur maternelle
Et ses comptines mimées
Où glissait au printemps sur son fard
Le miroir tendre de l'hiver
Je me souviens
De ce nouveau visage qui apparaissait
Et tu accourais libre comme ses nuages
À la vitesse de la lumière
À la nuit tombée sur la couche
Tes paupières se fardaient de flocons d'étoiles
Et celle du berger me regardait
Mes rêves s'animaient
Et moi bébé je m'endormais profondément
Comme si c'était hier
Je me souviens
*
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 10/10/2013
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Je pense que si j'étais français j'aurais pu comprendre cette oeuvre mais j'ai buté sur la subtilité de la langue française, exemple : " tes paupières se fardaient de flocons d'étoiles " et " celle du berger me regardait " quel est je vous prie le sens de cette phrase ou métaphore, merci, j'essaie d'apprendre, mais je ne me permets pas de juger. | |
Abdel |
Abdel l'étoile du Berger qui est d'ailleurs une planète a ce surnom car elle indique aux bergers quand il est l'heure de rentrer les troupeaux avant la tombée de la nuit. Dans la poésie le Berger est mon père. Flocons d'étoiles les cristaux de neige ont la forme d'étoile. Je pense d'avoir éclairé davantage sinon n'hésite pas je suis là pour ça merci ! | |
James Px |