La rosée du ciel fane et l'humus s'appauvrit.
Surgit l'air glacial des montagnes de glace
Et sa poésie pleure et se fige sur place.
Demain, à l'aurore, son cœur aura blanchi.
L'ombre de son arbre s'est suspendue au temps.
Ses branches balancent et s'irisent de larmes ;
Dénoncent un jour gris habillé d'une alarme,
Son corps sage sonne, je sais que tu m'attends.
Et l'ineffable aime cueillir l'homme sauvage,
Cultiver la beauté ce précieux trésor,
Et jouir de son art pour nouer son servage.
Et par delà les mers, sans navire ni or,
Elle s'incarnera dans une âme sœur libre,
Conquérir l'amour pur repeuplé par sa fibre.
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 10/06/2013
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Commentaires
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Posté le 10/06/2013 à 19:41:58
Merci. Tellement. |
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Posté le 11/06/2013 à 18:09:50
Étrange et beau ! "... ses branches balancent et s'irisent de larmes..." Magnifique ! | |
Marouette |
Posté le 19/06/2013 à 20:01:47
Tellement pourquoi ? | |
James Px |
Posté le 19/06/2013 à 20:02:36
Étrange toujours Beau je ne sais pas merci |
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James Px |