Serais-je une enveloppe au bout d'une corde
Sans adresse ni destination
Sans timbre de voix en balade
Une simple lettre écrite au jus de citron
Serais-je une ombre au bout d'un chemin
Sans traces ni flambeaux à nos pas
Sans signal de détresse enfin
Un ver luisant comme seul repas
Serais-je une stèle au bout d'une scène
Sans décor ni sujet d'adaptation
Sans lumière à l'ombre obscène
Une statue démembrée en perdition
Serais-je une mèche au bout d'un fumigène
Sans amour ni trait d'union
Sans fluide pour nourrir mes veines
Un cerveau asséché en irrigation
Serais-je une carpe au bout du fleuve
Sans oxygène ni hameçon polymère
Sans mots immergés à mes épreuves
Une langue endormie sous une surface amère
Et puis le coup de tonnerre la femme tant désirée
Née pour m'aimer à tort ou à perdre la raison
Née pour cultiver jour et nuit une destinée
Née pour vivre et mourir ensemble une passion
J'oblitère la flamme de son sceau d'espoir
La foudre joyeuse cautérise mon âme écorchée
L'adresse s'inscrit sur mon miroir
L'écriture apparaît sous le feu de cette illuminée
Elle a des yeux merveilleusement remplis d'humanité
Deux astres radieux étincellent ma pénombre
Théâtre sublime d'un cœur réanimé
Éblouit mes poèmes épicés de décembre
La bonté qu'elle envoie m'irradie
Je ne vois plus qu'elle en fermant les yeux
Déesse limpide à la pureté infinie
Corps de sagesse providence des cieux
Elle guide ma pensée sous sa bonne étoile
M'aperçoit rêver imaginer jubiler
Se rapproche cachée derrière mon voile
Et sème mes cendres fertiles en gaieté
Je reprends le souffle à nouveau
Réinvente le sel de la vie
Surfe sur les flots à nouveau
Revis et vive la vie
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 20/11/2012
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De la mort à la vie ha! oui vive la vie poète* bonne journée ! |
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MARIE L. |
MARIE L. Tous les réveilles nous conduisent à la mort, c'est juste le parcours qui change. | |
James Px |
Joli, des images originales. Par contre je ne comprends pas "hameçon polymère", j'ai fait une terminal S, il y a 10 ans, je sais ce qu'est un polymère, allez, je me la pète j'ai eu 14 en physique/chimie au Bac, mais as-tu mis ce terme parce que tu écrivais ton poème entre deux exercices de physique ou sinon peux-tu me dire ce que tu entends par cette image. Sinon je propose de remplacer par "hameçon à mammifère". Bonne journée James | |
Good Times Bad Times |
D'accord ! Je prends ! merci pour l'explication. | |
Good Times Bad Times |
Tout s'explique. Je n'utilise jamais un mot s'il ne me parle pas ! | |
James Px |
Oui bien sûr, ce que je voulais dire c'est qu'il ne parle pas forcément au lecteur, effectivement je me souviens que notre prof de physique nous avait fait le cours sur les polymère avec des boules de couleurs pour symboliser les atomes et des tubes en plastiques pour les liaisons. Donc si je me réfère à ce souvenir, polymère correspond à 3D. Mais si je pense à mon dernier boulot chez Total Argentine, je pense plutôt propylène, méthane, pétrole. Enfin bon, ce n'est pas parce que ça ne parle pas que ce n'est pas bon. Je me mets à la place d'une quiche en sciences naturelles. C'est juste que tu te rends un peu moi accessible. Atentamente ! | |
Good Times Bad Times |
Good Times Bad Times La sensation reste prise dans la gangue des mots et c'est ainsi que me parle la poésie : tous mes sens en émoi mais par sensation d'empathie... la poésie est sensation. Plus véridiquement : la poésie fait sensation ! A force de décortiquer l'essence du véhicule poésie (celui qui nous fait voyager sans bouger) on finit par tomber en panne des sens. |
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James Px |
Mmmmh, ok je vois ton point de vu: essence > mot. Moi je pense que les mots on tout leur rôle à jouer dans le sens. Ils sont le sens aussi. Et de perdre le sens des mots ont perd celui du poème. Amicalement. | |
Good Times Bad Times |
Une rue (poésie) en sens unique ne t'empêche pas de la prendre à pied... et souvent à pied on ne voit pas les mêmes choses qu'en voiture alors que la rue (poésie) n'a pas changé. Juste le fait de la prendre dans le sens contraire et de la voir défiler plus doucement on perçoit les choses différemment. Avec la poésie c'est la même chose, les mots les sens les contres sens les images la musicalité chacun la perçoit selon ses sentiments ses humeurs ses heures son âge sa culture. La langue Française est infiniment riche et l'homme infiniment créatif et la poésie n'est pas un bloc hermétique sinon nous aurions déjà usé toutes les gammes, elle est la propre essence de chacun. | |
James Px |
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