Le désamour façonne la solitude
Comme le temps perdu
N'est que ce feu de paille qui brûle
Pour éclairer le vide
Qui me parle la bouche cousue
Dorée ou grise
L'écume en nos cachots
À quelle machine à laver
Est-elle reliée
C'est le grand retour du noir abscons
Qui recouvre nos murs d'idéaux
Pour le malheur des uns
Le bonheur des autres
Je ne suis pas ton chien
Ni un torchon sale
J'ai choisi
Le seul siège de tendresses
Toi mon imaginaire
Et les odeurs de ma propre mémoire
Pour franchir le mur du silence
Qui pleure sur l'écran tactile
De vieux raccourcis clavier
Qui se sont greffés
Pour croire sans prier
Et qui se confondent entre mes doigts
Des pensées et des mains
Visiblement tortionnaires
Comment ne pas perdre son indépendance
Effaçons les ruines
Dans la marge d'erreur
Avant que nos remords apprivoisent
L'onde de choc
Veillons sur nos enfants
Ce soir la lune brille encore
Après la poésie
La relève sera assurée
Les arbres se réjouiront
Les flocons rougiront
Et le vent nous séchera
Aux aurores assagies
Les yeux de la colline
Résister
C'est donner raison
À l'injustice qui a tort
Comme aimer et aimer seulement
Façonne en définitive l'amour
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Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 01/02/2021
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Merveilleuse ! cette lumière qui éclaire la colline préparant déjà le retour des beaux jours en leur donnant toutes les raisons |
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