D'un sentier à l'avenue branchée
D'une friche en vernissage mondain
Moi dandy prestidigitateur noctambule
Je fus amoureux de la mort douce
Un dernier coup de médisance
Au travers de mon corps
M'éclaira le tunnel infernal
Petit être vivant
À la chevelure cerf-volant
Apprendre encore
Des vertes et des pas mûres
Ne fut pas impossible
À regarder ailleurs l'amour en fuite
Cette neige bleue
Qui mordit mes branchies marines
Et rouge
Qui me dit qu'elle ne viendra pas
J'aboyai comme un chien qui eut peur
Je gommai et recommençai
Un dernier coup de foudre
Au travers nos regards se mêla
Les jours enlacés quand il fit nuit
Et pourtant j'ignorai tout de toi
De ta prose féline
Celle qui s'amusa en étrangère
Désireuse d'un arbre à l'écorce fidèle
Et moi désireux d'une harmonie flanelle
Tout le monde a sa façon d'aimer
De sang froid qui se désaltère de sang chaud
Où se cache la plume de l'inconditionnel
Comme dans le passé simple
Perdue dans l'aspirine d'un futur aride
Nous n'oubliâmes pas de vivre
Un dernier mea-culpa
Un flocon sur nos lèvres nous suffirait
Pour parfumer l'étendue de neige
Qui nous sépare encore
Même si tu veux garder cette part précieuse
Qui te nourrit et t'enrichit
Garder un pied sur chaque continent
Et porter la flamme idéale
Ce matin
Des chamallows bleus traversèrent la fenêtre
Me fondèrent dans la bouche
Et des mots tendres ressuscitèrent ma poésie
Je t'aime
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 03/03/2015
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un poème fort et si beau merci pour les derniers vers :) |
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MARIE L. |
Ah mea culpa je l'avais point vu ce com... | |
James Px |