Dans le jardin de la vie, il y a la belle,
L'artiste Martine Madelaine-Richard.
Disparue dans l'air du temps, seule, et quelque part
J'imagine, toutes ses larmes qui ruissellent
Sur son visage en terre, la vie incertaine.
Un tour de clef l'isole de ses sanglots longs.
Glissant sur les murs noirs de sa mine de plomb,
Se reflète sur ses toiles, son âme ancienne.
Comme tous les mortels, nous n'aimons pas l'oubli.
Son absence est-elle qu'une simple fêlure ?
La vengeance de l'ombre d'un trou de serrure ?
A l'heure où le grand sommeil assomme, Arabesques
Réveille, avec ses lèvres lies de vin faunesque,
Le coin des poètes disparus eux aussi…
*
Moi, je ne l'oublie pas...
Elle travaille trop dans son atelier...
Les commandes affluent !
Elle nous oublie...
C'était la dépêche du midi...
Je vous rassure !
ARABESQUES peint toujours des poèmes en couleur
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amitié
Publié le 19/07/2013
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Magnifique ! Un poème qui enchaîne des vers superbes, des associations de mots qui font surgir de délicates images. Une réussite ! | |
Marouette |
Marouette merci connaissez-vous Martine ? Poétesse qui circule de temps à autre sur certains forum... J'avais envie de lui écrire quelque chose... |
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James Px |