Cette cruelle nouvelle, tombée, telle la foudre,
Changea, l'espace d'un éclair, cette face épanouie
En un masque de douleur avec les larmes pour dissoudre
Tous ces instants de bonheur pour un moment enfouis.

Que dire, que faire, dans de tels moments,
Sinon que de respecter en silence ce grand désarroi ;
Aucune parole ne vient, notre cœur en émoi,
Bats, il voudrait aider, soulager l'être touché atrocement.

Il a fait un choix, celui de partir,
Celui de laisser tous ceux qui l'aimaient,
Tous ceux avec qui il avait partagé des rires,
Mais il a choisi de partir vers l'Eternité.

Ne le condamnez pas, il ne le mérite pas,
Faites le vivre dans votre mémoire, il en sera heureux,
Emmenez le encore, dans vos délire pour que pas à pas,
Chaque jours, il retrouve cet accueil chaleureux.

Permettez, aujourd'hui que je m'associe à votre peine,
On ne peut laisser au bord du chemin, effondrée,
Celle que l'on apprécie, dont les yeux sont fontaines
Et à qui le Papi fait un doux baiser.