Demain sera ballet, demain sera musique
Accoutrer de noir, de blanc et de chair
Je passerais les portes de l'Opéra, mélancolique
D'un silence souverain, me ferait ténèbres
D'un sourire mutin, me ferait funèbre
Et si mon âme se fait clair de lune
C'est mon regard égaré, le long d'un fil à baiser
Mes pensées enfouies, aux songes de vos draps
Qui lui feront l'écho d'un soleil au ponant
Se pâmant solitaire aux caresses des dunes
J'aveuglerais ma belle, vos yeux de lumière
Claironnant Roméo, je cacherais ma misère
Dissimulant les plaies que vous me faites
Éclipsant les douleurs troubles fêtes
Et mon cœur percé à l'écume de vos bras
J'irais chancelant aux à-pics normands
Pleurer mon saoul ne vous déplaise
J'irais pantelant aux plages Rochelaises
Voir si la mer en Amour s'y entends
Graver dans le sable l'épitaphe décharné
Des espoirs branlants de ma félicité
Comme les mots se lassent mon amie,
D'être par trop malmenés, usés et déformés
Comme l'amour bafoué, les esprits déchirés
Mes désirs ne sont plus que chimères
Mes rêves ne sont plus que poussières
Écrit par Iraenocte
Les chiens ont des puces, les Hommes des emmerdes. C. Bukowski
Catégorie : Amour
Publié le 09/05/2012
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Saisissant, bouleversant. | |
flipote |
Merci de ta lecture | |
Iraenocte |
Troublant et émouvant Magnifique comme d'habitude |
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MARIE L. |
Merci | |
Iraenocte |
Quel plaisir de te relire et ce poème-ci est juste merveilleux. Douceur et tristesse s'y mêlent. Veux-tu bien m'expliquer le titre ? |
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Nighty |
Merci de ta lecture. "ab imo pectore" est une citation latine, que l'on traduit par "du fond de la poitrine/du coeur". |
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Iraenocte |
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