J'ai trop perdu et tant menti
Brulé des rêves de parchemin
Erré sans fin sur les chemins
Perdu mon âme et mon esprit
Ma chère amie, vous m'avez tant manqué
J'attendais, impassible, sous vos persiennes.
Que dire, ma belle, pour vous faire mienne?
Que faire encore pour vous garder?
Devrais-je souffrir votre absence?
Suis-je sensé faire pénitence?
Planter mes vers en terre de sienne?
Regarde! Il n'est rien en moi!
Il n'est rien qui ne soit floraison
Il n'est rien qui ne soit passion
Il n'est rien qui ne vibre de ta voix
Ciel! La déraison m'a faite sienne
Vrillons la vie d'une parenthèse
Laissons nos ancres sur la grève
Voguons le tout, son antithèse
Briguons l'envie , faisons la trêve
Donnons du rythme à nos accords
Fais moi l'amour, fais moi la mort
Fait moi du mal puisque j'ai tort.
Joignons nos corps jusqu'à l'aurore
Crochons nos cœurs d'une aiguille d'or
Écrit par Iraenocte
Les chiens ont des puces, les Hommes des emmerdes. C. Bukowski
Catégorie : Amour
Publié le 19/09/2011
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Un poème qui commence avec une distance respectueuse cachant une profonde passion, j'ai aimé ! Et contente de te relire ;) Bises. |
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