Une sorte de marelle, une ritournelle
De mes déconfitures s'esclaffe et tournoie
S'enroule palpitante, se moque de moi
Dans une odeur de jasmin et de citronnelle:
"Qu'il est guindé! Qu'il est distrait! Drôle d'oiseau!
Rougissant, bredouillant, trébuchant, mais qu'il est sot!"
Elle pimpante, s'engouffre et ouvre sa voie
Son parfum a l'essence du printemps,
Frais et pur, s'harmonisant au vent
Tandis qu'elle s'évanouit dans un voile de soie.
"Le pauvre, c'est un candide! Vraiment pas doué!
Se ramassant, la pourchassant, L'aurait-il rattrapé?"
"Pardonnez ma douce, ma tendre, mon impertinence,
Je ne puis plus longtemps contenir ce silence
Votre beauté m'assaille et mon coeur douloureux,
De votre absence ne sait plus que souffrir.
Sans vous, mon doux soleil, il est malheureux,
Ne souhaitant d'autres délices qu'un genoux à terre,
Livrer tout son deuil,à vos désarmants sourires.
Entendez le pleurer, seul dans cet enfer !"
Il n'y eu plus d'autre bruit en sa présence
Que le son de ses pas et le sarcasme de son rire.
Écrit par Iraenocte
Les chiens ont des puces, les Hommes des emmerdes. C. Bukowski
Catégorie : Amour
Publié le 28/11/2007
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