Naître, pour les plus chanceux, entre les quatre murs d'un hôpital
Dur et monumentale, la vie se révèle devant nos yeux.
Les maîtres des cieux, de leur Olympe Ancestral,
Fixent nos premières grimaces d'un regard affectueux.
Si sans obstruction on suit notre trajectoire,
On commencera à percevoir de l'homme les confections.
Et comme par une impulsion, en l'honneur de la mémoire,
L'enfant refait l'histoire avec ses jeux de constructions.
Phare, château fort, cathédrale et palais !
Quand Dieu il adulait, l'Homme ne tarissait pas d'efforts.
Et quand il dort, il se met à fabuler
D'un géométrique ballet en l'honneur du nombre d'or.
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Mourir avant que nos corps pourrissent entre les murs d'une pierre tombale.
Mon cœur s'emballe car la vie n'est qu'une route parsemée d'injustice.
L'Autre nous est caché par ces bâtisses donc notre solitude on trimbale,
Dans cette société tribale où tout les espoirs s'anéantissent.
J'observe, dans un soupir, les actes de mes aïeux capricieux.
On avance à coups de choix non judicieux, que peut on en déduire?
Que l'histoire va se reproduire car comme dans un cercle vicieux,
L'enfant consciencieux détruit ce qu'il a mis tant de temps à construire.
Guerres, complots et murs de séparations !
L'homme dans son aliénation est capable du pire.
Pour asseoir leurs empires, certains ont brûlé des nations
Et torturaient des hommes jusque dans leurs derniers soupirs.
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Vivre, on s'y entête malgré ces murs présent dans notre cerveau.
Névrosés à différents niveaux depuis que l'avoir à tué le verbe 'être'.
Dans cette ère, j'ai l'impression que l'on est tous rivaux,
Que l'on devient des veaux devant l'argent notre maître.
Plus dur que le ciment, mais pourtant plus fragile que le verre,
Crées par l'univers, nos liens se dénouent gentiment.
Quand même un enfant préfère se perdre dans ses rêves,
Plutôt que de boire la sève de la vie, depuis le divorce de ses parents.
Etudier, travailler, avant de finir au cimetière !
Nos vies entières sont, dans ces trois mots, résumées.
On c'est fais enfumer, Nous, descendant de la Terre.
Darwin me laisse amer, avec ses singes et ses idées.
Écrit par Imperium
La mort est une tragédie, un million de morts est une statistique
Catégorie : Divers
Publié le 06/12/2015
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Bonjour, Voici une vision bien dure de la vie. Vous avez placé la naissance, la mort et la vie en dernier alors que logiquement sa place est au centre. C'est en cela que j'ai trouvé l'espoir. J'ai bien aimé vous lire. :-) |
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Iloa Mys |
Bonjour et merci pour votre commentaire. En effet, j'ai hésité à le changer mais après tout c'est dans cet ordre que je l'ai écrit donc je l'ai laissé comme tel :) |
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Imperium |
Oui, vous avez raison de ne rien changer. Vous le partagez mais c'est avant tout le vôtre. :-) |
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Iloa Mys |