Je cueillerai votre main,
Pour la baiser de mes lèvres,
Penserai à notre avenir prochain,
Celui qui me laisse effrontément en fièvre.
Délicates oreilles,
Que j'embrasserai les yeux clos,
Je murmurerai jusqu'à la veille,
Avec tendresse de pauvres mots.
Ma bouche candide et sans pudeur,
Brûlera votre chair parfumée,
La goûtant jusqu'à cette heure,
Où languissante vous me supplierez.
Que de douces tortures ai-je en tête,
Celles qui peut-être gagneront votre amour,
Moi, terrible et pauvre bête,
Moi qui tristement ne suis qu'un pauvre troubadour.
Dans la rue les gens me regardent avec dégoût,
Mais force caresses et tendresse,
Viendront peut-être à bout,
De vous griser de cette même ivresse.
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Commentaires
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Posté le 04/04/2011 à 08:57:32
très joli | |
philomène |
Posté le 04/04/2011 à 14:40:28
Délicatement romantique | |
angelique |
Posté le 04/04/2011 à 22:03:06
"Que de douces tortures ai-je en tête Celles qui peut-être gagneront votre amour" Très touchant |
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Olympe** |
Posté le 05/04/2011 à 01:08:40
Merci beaucoup. ♥ | |
Hunter |