Échoué sur les berges
d'une mélancolie soudaine,
mon esprit s'immerge
dans une angoisse souterraine.
Partout une sombre et moutonneuse laine
habille le ciel de l'interfluve
où tapie dans l'ombre telle une napolitaine,
j'attends que s'abatte la fureur du Vésuve.
Les cendres sur moi pleuvent,
et il n'y a personne
au monde qui ne s'émeuve
de ce triste paysage monotone.
Écrit par Heliantheme
Faire toujours ce qu'il faut : mon but.
Faire mouche : pas d'autre choix. Être chaque jour un peu plus fort. Écraser l'adversaire tous azimuts : J'ai créé le mode d'emploi. Écrire jusqu'à la mor Catégorie : Triste
Publié le 11/02/2017
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Commentaires
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Posté le 11/02/2017 à 11:53:20
Poème écrit le 24 août 79. | |
CRO-MAGNON |
Posté le 11/02/2017 à 12:00:41
Oui je fus témoin de cet événement crucial, catastrophe mythique entrée dans l'imaginaire ; mais j'ai su dompter la colère du volcan et mettre à l'abri celle qui à l'époque vibrait sous le son de ma lyre (ou de mes délires). | |
Heliantheme |
Posté le 11/02/2017 à 12:51:58
Fragilité des choses humaines tapies à l'ombre, et parfois à la merci, des forces naturelles. Voici un poème mélancolique qui se souvient, et nous restitue une atmosphère cendreuse. | |
jacou |
Posté le 11/02/2017 à 13:18:59
Atmosphère cendreuse dont il peut nous arriver d'être les urnes. | |
Heliantheme |
Posté le 11/02/2017 à 17:41:12
Un bel écrit de ce sombre paysage... | |
suane |
Posté le 12/02/2017 à 13:00:32
Sombre comme la solitude. | |
Heliantheme |
Commentaires
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