Sueur froide et dur labeur,
le travail en usine le torture.
S'il continue ça le prendra à l'usure
de côtoyer la mort après la peur.
Réglé comme une horloge,
il pointe, se rend au vestiaire ;
tandis que du haut de sa loge
le patron consulte le planning : ce bestiaire.
Les machines le rendent fou :
à gesticuler comme des marionnettes,
elles sont plus humaines que tout...
Il semble que la paranoïa le guette.
Un peu d'huile de coude
pour soigner ses articulations
que les gestes répétitifs corrodent :
robotisé il est dans chacune de ses actions.
Finalement la Nature salvatrice
lui donne un peu d'air pur :
il respire les jonquilles, les marguerites.
Comme il avait oublié ces merveilles pour l'affranchir...
Mais au loin les cheminées fument,
l'environnement en pâtit ;
24/24 l'Usine tourne
alors qu'en retraite il est parti.
z0line et Hélianthème pour vous servir.
Écrit par Heliantheme
Faire toujours ce qu'il faut : mon but.
Faire mouche : pas d'autre choix. Être chaque jour un peu plus fort. Écraser l'adversaire tous azimuts : J'ai créé le mode d'emploi. Écrire jusqu'à la mor Catégorie : Duo
Publié le 05/04/2017
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Il n'y a pas à dire, vous savez changer de genre pour dépeindre l'existence ouvrière, dans sa dureté, dans sa libération champêtre. Un bon duo bien servi ! | |
jacou |
J'ai trouvé ma plume sœur :) | |
Heliantheme |
J'aime bien me remémorer la vie quasi quotidienne des gens et ce poème est assez représentatif de l'ouvrier d'usine du 20ème siècle.Bravo | |
TANGO |
merci Tango. | |
Heliantheme |