Face à la mer
Entre ciel et terre,
Azur horizontal
Je te songe à la verticale
Si ta surface rayonne
Si ta mousse frissonne
En ton fond l'esprit glisse
S'enlise en tes abysses
Espoirs éphémères
D'un jour recouvrer la lumière
Et quitter ton ensablé sommeil,
La magnitude de tant de merveilles
Un jour lionne l'autre sereine
Une fois folle l'autre sirène
Redoutable quiétude,
Je me plonge dans ta lassitude
Et ploie devant tant d'amertume
Mon coeur devient enclume
Tu m'embrouilles, tu m'embrumes
Tu me voles mes plumes
Je m'écaille, je défaille
Je naufrage, je m'enrage
Il fait foule sous ta houle
Je manque d'air, quel mystère
C'est ma fin, ta faim
Mon destin, ton festin
Face à la mer, je manque de tête
Je perds la terre je n'ai plus pieds
Face à la mer, je suis sans voix
Je ne veux plus rien, pas même un toit
C'est impensé, une telle beauté
Ne peut être sensée
Face à la mer, je deviens vague
Comme poignardée d'une dague
La folie m'étouffe de vie
Je m'éveille à la mélancolie...
Écrit par Hainedesoie
Carpe Diem
Catégorie : Divers
Publié le 03/09/2011
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Triste dans l'ensemble mais quelques jolis enchainements de mots qui m'ont plus. | |
garaison |
bonsoir Hainedesoie, j'aime beaucoup ce superbe écrit, que j'ai lu et relu , le va et vient des mots est magique, il nous porte et nous emporte ... j'ai particulièrement aimé la dernière strophe ... amitié poétique |
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marie-ange_old2 |