L'espace où règnent les étoiles
que j'entends respirer au-dessus de moi dont je sens le souffle léger porter et promener ma Terre
et les lumières contempler mes yeux de mal voyant
je l'ai toujours imaginée telle une mère ou une prairie un soir de pluie illuminée par mille pleines lunes
Infinie grandiose intemporelle mère chère et attendrie
j'aimerais tant sur elle me reposer un peu prendre distance d'avec le monde d'avec le temps passant
soupirer furtivement Et pourtant atroce condition
lorsque sur son herbe je pose mon premier pas et contre son sein une joue froide et ridée
tout de suite je suffoque et il me faut m'y retirer
Claustrophobe dans mes rêves ainsi qu'un mal veillant j'y manque de place
comme on y manque d'air.
Écrit par Giacinto
"Lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas." V. Hugo
Catégorie : Triste
Publié le 07/01/2010
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Commentaires
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Posté le 07/01/2010 à 14:27:43
bonjour Giacinto, vos écrits m'interpellent ... je reviendrai relire, il est difficile de mettre des mots sur mots, tant votre écrit est intense, j'aurai la sensation d'être maladroite ... je lis une douleur sourde ... mais je peux me tromper au plaisir de vous lire ... |
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marie-ange-old |
Posté le 05/05/2010 à 17:02:45
J'adore l'image des mille pleines lunes ! Également, la claustrophobie du rêve amène une antithèse intéressante. | |
superfullvic |