Ce soir je suis seule pour la première fois,
Ton absence, trop présente, me ramène à toi,
Quelle douleur que d'aimer quand l'autre a disparu,
C'est la fin de l'histoire et le bonheur n'est plus,
Tu restes sur les photos que j'avais encadré,
Mais déjà à mes yeux tu deviens étranger,
Le temps impitoyable continue sa besogne,
Les moments partagés, nos séjours à Cologne,
Comment ne pas pleurer, comment ne pas souffrir,
Devant toutes ces années, devant ces souvenirs,
Mon coeur battait pour deux, aujourd'hui il s'endort,
Mes aiguilles sont bloquées au cadran de ta mort,
Le Soleil peut briller, mais ma vie reste sombre,
Rescapée malheureuse, tapie dans nos décombres,
J'erre dans un royaume qui ne m'appartient plus,
La bataille est finie, les armées sont vaincues,
La reine n'a plus de roi, le jeu est terminé,
Le duel est perdu, tu aurais dû m'emmener,
On aurait pu ensemble, s'engouffrer dans l'oubli,
Et enfin pour toujours y sceller nos deux vies.
Écrit par Galinette
Si l'on colle un coquillage contre son oreille, il entendra le silence du cérumen...
Catégorie : Divers
Publié le 27/08/2012
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Bonjour, Galinette, un poème tout en émotion qui décrit bien le "deuil" de celui des deux qui reste ici bas et qui interpelle ceux qui ont perdu quelqu'un de cher. Pensées pour vous | |
MarieVenture |
Bonjours Galinette, je me suis inscrit sur ce site pour lire des merveilles et je tombe sur ce texte rempli d'émotions. Je vais m'empresser de lire vos autres textes tant votre plume est mélodieuse, merci pour ce partage. | |
Tiloune |