A l'ombre d'une colonne de fumée vis-je
Le détail que l'homme n'a su apercevoir.
Une vive couleur tranche la suie des soirs
Et de la cendre nait le pétale d'un vertige.
Vague de soie dans l'océan rocailleux !
Tige lumineuse dans l'antre calcinée !
Ô beauté ! Voilà ton esprit harmonieux
Qui fend les mers de ta grâce éthérée !
Les cris sourds ont mués vers les symphonies
Printanières ; Aurore ôte maintenant son voile
Et de ses yeux, ô une turquoise baie luit !
Car derrière la poussière que la vie dépose,
Il y a sans cesse un pétale, astre flamboyant ;
Pour faire surgir de la cendre, le parfum de la rose.
Écrit par Gabriel V
La voix de la pensée est-elle plus qu'un rêve?
Si l'Homme naît si tôt, si la vie est si brève, D'où vient-il? Catégorie : Divers
Publié le 22/03/2018
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Commentaires
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Posté le 22/03/2018 à 17:52:56
Je me suis régalé à vous lire, votre sonnet est si beau, et le parfum des fleurs exquis, et cendre, soie, pétale en vos vers sont l'enivrant univers où vous avez baigné le poème. Merci beaucoup Gabriel ! | |
jacou |
Posté le 22/03/2018 à 23:17:33
Une belle composition florale. Votre dernière strophe est vraiment chouette ! Merci à vous. | |
suane |